Arrêter de fumer grâce à l’hypnose

Novembre - Le mois sans tabac

 Et s’il s’agissait du début d’une vie entière sans tabac ?

Se souvenir de la première cigarette pour se diriger à la dernière...

Le « mois sans tabac » est une action du gouvernement visant à encourager les fumeurs à débuter leur sevrage tabagique en novembre. Sensibiliser les fumeurs au cours d’un mois spécifique et dédié à l’arrêt du tabac permet d’influer une dynamique collective. L’effet de groupe impulse plus de motivation au changement : le fumeur se sent plus accompagné et soutenu car il sait que d’autres personnes s’engagent dans cette démarche.

Différentes actions sont mises en place comme les campagnes de prévention (affichages, mise en place de pôles extérieurs d’informations au sein des villes, mobilisation des professionnels de santé, etc.) et la médiatisation du mouvement.

Réflexion préalable !

  • Pourquoi fumez-vous ?

    Cette première question est vouée à vous faire réfléchir à la raison pour laquelle vous allumez votre cigarette chaque jour.

  • Quand avez-vous commencé à fumer et pourquoi ?
  • Depuis cette première cigarette, votre consommation a-t-elle changée ?
  • Dans quel contexte allumez-vous une cigarette ?
  • Est-ce un moment de plaisir ?
  • Fumez-vous seul ou en groupe ?

Que serait pour vous un mois sans tabac ?

Essayez de vous projeter dans un quotidien sans cigarette ! 

 

Quels changements pourriez-vous entrevoir sur les plans

physique, émotionnel, mental, social ?

Finalement, je vous laisse compléter cette phrase : « moi, sans tabac je … »

 

Après cette brève introduction,

quelles sont vos motivations pour mettre fin à l’engrenage du tabagisme ?

Habitude ou addiction ?

Comment savoir si vous fumez par habitude ou parce que vous êtes addict ?

Une habitude se définit comme « une manière d’agir acquise par la répétition ».

En d’autres termes, il s’agit d’un comportement que nous avons mis en place dans notre quotidien et que nous effectuons régulièrement. Au fil du temps, ce comportement devient de plus en plus « automatique ».

On distingue l’habitude de l’addiction car l’origine et le mécanisme des comportements est différente.

L’addiction est une DEPENDANCE à une substance ou une activité. Contrairement à l’habitude, il y a cette caractéristique de dépendance où la personne concernée ressent en elle un désir puissant voire compulsif de consommer une substance ou de pratiquer une activité.

Il est important de préciser que dans le cadre des addictions, les conséquences sont néfastes pour la santé de la personne affectée et qu’elles aboutissent régulièrement à un isolement social progressif.

On classe les addictions en deux catégories :

  • Les addictions aux substances psychoactives (ex : tabac, alcool, cannabis, opiacés, cocaïne, certains médicaments, etc.)
  • Les addictions comportementales ou dites sans substance (ex : les addictions au jeux de hasard et d’argent, aux jeux vidéo, au sexe, à l’exercice physique, aux achats compulsifs, la cyberdépendance, etc.)

⚠ Avec une habitude, on garde le contrôle...

Avec une addiction, c’est la substance qui nous contrôle ⚠

Souvent, la première cigarette est fumée au cours de l’adolescence.

Aujourd’hui, l’âge moyen de la première cigarette tourne autour de 14-15 ans.

Or, plus on commence tôt, plus le risque de dépendance est fort…

Dans la cigarette, c’est la nicotine qui rend accro.

La nicotine afflue rapidement dans la circulation sanguine et se propage jusqu’au cerveau. Elle provoque une libération de dopamine (neurotransmetteur qu’on appelle aussi « hormone du bonheur » parce qu’elle est libérée en cas de « plaisir immédiat ») responsable de l’effet de bien-être mais aussi de l’effet addictif. Le cerveau du fumeur recherche au fil du temps de plus en plus cette sensation que procure la nicotine mais pour s’en accommoder, le fumeur doit alors consommer de plus en plus de tabac.

Lorsque vous arrêtez de fumer, la nicotine disparaît très vite de votre organisme, sans causer aucune souffrance. Chaque cigarette donne l’envie de fumer la suivante, afin de remplir le vide provoqué par la baisse du taux de nicotine. Finalement, avec le tabagisme, l’addiction est de 1% d’ordre physique et à 99% d’ordre mental.

Le tabac ne comble pas un vide, il le crée !

Etes-vous dépendant à la nicotine ?

Je vous propose de répondre au questionnaire Fagerström : Test de dépendance à la nicotine

Voici quelques signes supplémentaires qui peuvent vous guider :

  • Si vous vous sentez anxieux, grognon ou encore irritable lorsque vous arrêtez de fumer
  • Si vous avez du mal ou que vous n’arrivez pas à contrôler le moment/l’endroit où vous fumez, ou encore la fréquence de votre consommation de tabac
  • Si vous avez à l’esprit la consommation du tabac et/ou l’envie d’une cigarette plusieurs fois par jour

Si ces affirmations vous correspondent, alors oui… vous êtes probablement addict.

Ce n’est plus vous qui contrôlez la cigarette mais la cigarette qui vous contrôle.

L’arrêt de la cigarette : une question de volonté ?

Au départ, votre consommation se basait peut-être sur une habitude de vie où la cigarette venait s’inclure dans un cadre festif, d’intégration sociale ou peut-être encore pour se substituer à autre chose.

Les premières expériences de la cigarette ne sont pas toujours aussi joyeuses qu’on le pense : écœurement, maux de tête, toux, nausées…C’est la raison pour laquelle on ne consomme au début qu’occasionnellement, sans penser aux risques pour sa santé et en ayant la certitude que l’on peut se passer de la cigarette quand on le souhaite.

 

Il est facile de trouver des raisons pour arrêter de fumer : le budget qui « part en fumée », une dégradation de la santé (essoufflement, toux, perte du goût et de l’odorat, coloration des dents et assombrissement de la peau…), en raison d’une grossesse ou pour ses enfants, le dérangement des non-fumeurs, etc…

 

Malheureusement, comme nous l’avons vu précédemment, le tabagisme est considéré comme un conduite addictive à la fois physique et psychique qui se traduit par l’envie irrépressible de fumer de manière récurrente, à intervalles plus ou moins rapprochés. Il arrive donc un jour où le contrôle que vous aviez sur votre consommation devient nul et chaque tentative d’arrêt se solde d’échec sur échec.  Le cercle vicieux de l’addiction induit alors culpabilité, sentiment d’échec, une liberté d’action compromise…

L’hypnose, une solution rapide et efficace ?

L’hypnose est une thérapie brève et efficace (pour en savoir plus sur l’hypnose thérapeutique cf. La pratique de l’hypnose)

Il est tout à fait possible d’arrêter de fumer grâce à l’hypnose et, bien souvent, une à deux séances suffisent.  La qualité de l’alliance thérapeutique (c’est-à-dire la bonne relation entre le thérapeute et son patient) est primordiale afin d’instaurer un climat de confiance, de sécurité, et ainsi permettre au patient de se confier plus aisément sur ses motivations, ses peurs, ses objectifs etc.

Au début de la séance, le thérapeute prend le temps de connaître son patient afin de mettre en lumière les différentes raisons qui l’amène à consulter. Il s’agit d’un travail collaboratif où le thérapeute et son patient identifient ensemble les liens qui mènent à la dépendance (croyances, rituels, gestes, substance, contexte environnemental, envies irrépressibles, etc.). Il est aussi important de comprendre le contexte de vie du patient et notamment ses relations interpersonnelles (familiales, professionnelles, amicales, etc.). Le thérapeute s’intéresse aux antécédents et cherche à savoir s’il s’agit d’une première tentative de sevrage ou non. Si ce n’est pas la première fois, il doit analyser ce qui a fait défaut antérieurement.

Tout ceci permet au thérapeute de cerner les raisons qui ont poussé le patient à fumer et celles qui l’amènent désormais à consulter. De cette manière, il pourra personnaliser au maximum l’accompagnement et aboutir aux meilleurs bénéfices possibles et que ceux-ci soient pérennes.

Comment l’hypnose peut vous aider à arrêter de fumer ?

Après un recueil de données complet, le thérapeute va pouvoir utiliser des techniques adaptées pour agir au niveau comportemental (ex : le geste d’allumer la cigarette, l’association cigarette-café ou soirée = cigarette…et créer de nouveaux comportements plus sains pour le corps et l’esprit) ; au niveau émotionnel (ex : accompagner la gestion du stress ou d’un mal-être) et parfois même identitaire (ex : quand la personne a commencé à fumer à l’adolescence pour s’intégrer à un groupe)

En hypnose Ericksonienne, le thérapeute transmet à travers des métaphores (explicites ou implicites) des suggestions pour arrêter de fumer. Le patient (ou plutôt son inconscient !) se saisira de celles qui seront les plus pertinentes et mobilisatrices pour lui afin d’atteindre son objectif.

C'est le moment pour vous arrêter de fumer !

Je reste à votre écoute pour répondre à vos questions et vous accompagner dans votre démarche. 

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