L’hypnose humaniste

L’hypnose est un formidable outil pour découvrir notre monde intérieur et se (re)découvrir. En effet, elle se démarque par son approche accessible et orientée vers l’épanouissement personnel. En mettant l’accent sur la découverte de soi et la réalisation de son potentiel, elle offre une voie unique pour explorer les profondeurs de la conscience. Ainsi, elle permet d’accompagner les hommes et les femmes désireux d’évoluer, de dépasser des épisodes de vie complexes ou traumatiques, ou encore de développer leurs ressources pour atteindre un plus grand bien-être au quotidien.

C’est au cours de ma formation au sein de l’Ecole de l’Humain que j’ai étudié et pratiqué pour la première fois l’hypnose dite humaniste. Très rapidement, j’ai compris que la philosophie de ce courant correspondait pleinement mes aspirations de thérapeute. Au-delà de « l’outil-utile » au changement, le courant humaniste permet des thérapies adaptées et individualisées à chaque personne : respect, considération, écoute attentive, ouverture, accueil, bienveillance et empathie sont les principales valeurs véhiculées. Tout cela est venu nourrir ma curiosité d’apprentissage et a contrasté mes connaissances antérieures sur l’hypnose.

L’hypnose humaniste : Kézako ?!

L’hypnose humaniste est un courant spécifique dans la pratique de l’hypnose. Elle a été développée par le thérapeute Olivier Lockert (spécialiste en hypnose et neuro-linguistique) depuis une vingtaine d’années. Elle se concentre sur la compréhension et l’exploration de l’essence profonde de chaque individu.

 

On définit l’hypnose humaniste comme un état modifié de conscience (EMC) utilisant des techniques dîtes « inversées » en comparaison aux autres types d’hypnoses plus traditionnelles. Elle permet une accentuation du niveau de conscience de la personne contrairement aux autres courants qui ont tendance à « endormir » et à utiliser des techniques de dissociation.

 

En hypnose humaniste, on cherche à associer, aligner le patient avec lui-même. Cela donne lieu à une action directe sur différents plans : Inconscient, Conscient et sur la Conscience.

Les prises de conscience sont immédiates, concrètes et vérifiables par le patient.

 

Le thérapeute s’applique à « éveiller » son patient dès le début de l’entretien. Il se tient dans une posture d’accueil, sans a priori, permettant un accès direct et bienveillant à ce que le patient vient dire de lui. Une attention particulière aux mots et aux comportements du patient est portée pour comprendre son fonctionnement psychique mais aussi global. Cette approche encourage un environnement sécurisé, propice à l’ouverture et à la confiance.

 

Le thérapeute utilise le « langage du cœur » c’est-à-dire, sans se heurter aux dérives de l’intellect, de la logique et du rationnel. Le « langage du cœur », c’est se laisser surprendre par les ressentis qui surviennent au contact de l’autre, des émotions et s’exprimer avec spontanéité, simplicité et authenticité. Les sens et l’intuition sont des éléments porteurs d’information, essentiels pour s’inscrire dans une posture humaniste. A nouveau, cela vient s’opposer aux autres courants qui cherchent à suggérer, transmettre des messages directs ou indirects à l’inconscient, par un langage « d’influence », pouvant parfois s’apparenter à de la manipulation.

 

Le langage utilisé est également symbolique et métaphorique.

 

En hypnose humaniste, les inductions (ce qui permet d’accéder à un EMC) sont dites « en ouverture » car elles permettent au patient de se connecter à lui-même, de lui faire prendre conscience de ce qu’il ressent et vit à l’intérieur mais aussi au contact de l’extérieur et ainsi de l’éveiller à tout ce qui survient.

 

Au cours de la séance, le thérapeute guide, aide et ce avec une certaine pédagogie pendant que le patient s’attelle à l’exercice hypnotique en prenant « conscience » de ce qui bloque en lui et en agissant dessus directement.

 

L’action directe du patient contribue à maintenir son autonomie.

« C’est le client lui-même qui sait ce dont il souffre, dans quelle direction il faut chercher, ce que sont les
problèmes cruciaux et les expériences qui ont été profondément refoulées. [J’ai] à m’en remettre au
client pour la direction et le mouvement du processus thérapeutique » 

 

Carl R. Rogers

Les bases théoriques
La cartographie de l’esprit selon le courant humaniste

D’une manière générale, on définit « l’esprit » comme la totalité des phénomènes et des facultés mentales : perception, affectivité, intuition, pensée, jugement, morale, etc.. Pour autant, d’autres définitions existent, résultant des conceptions issues de la philosophie, des sciences, de la psychologie ou encore de la religion. Selon l’hypnose humaniste, on parle de Conscience majuscule car cela dépasse la notion même d’esprit. Elle est bien plus vaste et plus grande que ce que l’on peut connaître et reconnaître en nous.

La Conscience est un champ d’information à l’origine de tout ce qui existe, omniprésente, déterminant chaque moment de notre vie et nous permettant d’évoluer.

A l’inverse de l’entendement commun, ce n’est pas un terme que l’on emploie pour indiquer notre état de conscience, de perception du monde.

Dans le courant humaniste, la Conscience est à la fois notre essence profonde et le principe universel.

Encore une fois, il s’agit d’un champ d’information infini sur tous les possibles du monde. On dit qu’elle est «pure». C’est ce qui nous constitue et nous relie intrinsèquement aux autres : elle est individuelle ET collective. Comme une mémoire du monde et de l’Humanité, la Conscience est entendue comme un puit de sagesse, de connaissances et de ressources.

C’est elle qui est à l’origine de nos pensées et de nos actes. Active et créative, la Conscience nous rend réellement « vivants » et nous fait grandir. Son expression se fait subtilement à travers nous au détour des sensations, intuitions, coïncidences…

Nous pouvons dire que la Conscience représente notre « Moi » le plus juste et le plus holistique qui soit.

Sur un plan structurel, la Conscience s’articule en cinq strates étroitement liées :

 

 

 

 

 

 

1. Le corps

 

2. L’Inconscient

 

3. Le Conscient

 

4. La Matrice = l’Ame

 

5. La Conscience

Présentation des différentes strates sous-tendant la Conscience

 

  1. Le corps : notre enveloppe matérielle où la Conscience y est très dense
  2. L’Inconscient : nos automatismes – 3 sous strates

On définit l’Inconscient par «tout ce qui n’est pas (encore) conscient ».

En d’autres termes, cela implique tous les phénomènes du corps et de l’esprit qui se font de manière automatique.

En tant qu’humains, nous n’avons pas le contrôle dessus mais nous pouvons parfois les reconnaître si nous y prêtons attention.

Par exemple : la respiration, la régulation du rythme cardiaque, les clignements d’yeux, les pensées, les émotions…

On parle parfois également « d’Inconscient collectif » pour décrire le point d’origine de nos intuitions ou tout autres états ou manifestations n’ayant pas d’explications communes.

Strate 1 : corporelle > Dans un langage plus courant, on parle du cerveau reptilien pour décrire ce niveau. Ce-dernier s’active de façon instantanée face à des événements impliquant un danger. Il déclenche la peur et les comportements les plus instinctifs et primaires qui soient afin d’engager une action pour notre survie. Son rôle permet également la régulation et la coordination des fonctions biologiques.

 

Strate 2 : émotionnelle > Ce niveau est actif lorsque nos émotions se déclarent. Il permet la gestion de nos ressources, savoir-faire et les apprentissages émotionnels. Ici, l’analyse des émotions permet l’apparition de sentiments (affects construits) et de notre créativité et individualité (par ex : capacité à dire j’aime/j’aime pas – c’est beau/moche). On le situe au niveau du système limbique.

 

Strate 3 : intellectuelle > Cette dernière strate permet les autres apprentissages construits à travers notre expérience. C’est le siège de nos croyances. L’élaboration mentale est une capacité que nous avons pour raisonner, catégoriser, comprendre ou agir avec logique. On situe cette strate au niveau du néocortex et plus précisément dans le lobe préfrontal. Etant donné sa fonction permettant les « prises de conscience », ce niveau balance entre l’Inconscient et le Conscient. En hypnose humaniste, on appelle une partie de cette zone le « petit conscient » et c’est sur elle que nous venons travailler pour éveiller la personne à la Conscience.

3. Le Conscient : là où l’Inconscient et la Conscience se rejoignent

 

On appelle le Conscient le résultat de toutes nos perceptions : sensorielles, somatiques, psychiques… La réunion de tout cela permet au Conscient de créer notre réalité et notre monde. L’espace et le temps y sont considérés. Chacune de nos conduites et pensées y sont reliées.

Il est le lieu central où Inconscient et Conscience fusionnent : c’est le lien. Lien entre corps et esprit mais aussi entre ce qui n’est pas encore connu (Inconscient) et la multitude infinie et parfaite des informations sur le monde (Conscience).

C’est grâce à lui que nous sommes capables d’expérimenter dans le monde concret, d’évoluer, d’apprendre et de comprendre. En effet, à chaque « prise de conscience », le Conscient est perfectible : il s’enrichit des nouvelles connaissances pour nous faire grandir. En d’autres termes, le Conscient correspond au « Je » que l’on emploie et auquel on s’identifie.

En hypnose humaniste, il a une place importante car c’est par lui que tout repose : on soulage et nous nous transformons grâce à lui.

 

4. La Matrice = l’Ame : lieu intermédiaire entre la Conscience et le monde matériel

 

L’Ame contient tout un champ d’information densifiée qui permet d’incarner la matière. On l’appelle également la Matrice car elle agit comme un moule : elle est notre forme humaine ; « nous sommes une âme qui a un corps » et non l’inverse.

Les informations dont elle est constituée proviennent de la Conscience et de toutes les expériences que nous vivons (individuellement et collectivement).

Elles sont éternelles et font évoluer la matrice. En effet, chaque nouvelle information s’intègre au fur et à mesure au champ infini de la Conscience.

Ce champ forme des grands blocs d’informations cristallisées que l’on appelle « égrégores ». Ils représentent notre Inconscient collectif (par exemple : la culture, l’Histoire de l’humanité, les archétypes). Ils sont classés selon leurs similitudes et à l’intérieur de ces derniers, il y a les « Objets Informationnels » (OI). Les OI « flottent » dans la Matrice, certains nous sont propres car nous produisons sans cesse de l’information. Ils sont autonomes et régentent les fonctions décrites dans les strates de l’Inconscient (physiques, émotionnelles et mentales), les données familiales, sociales, culturelles…

Tout comme l’Inconscient, l’Ame possède un langage symbolique.

Nous interagissons toujours avec, sans nous en rendre compte. Cela façonne notre inconscient individuel, notre psyché et notre identité personnelle.

 

On parle de Soi Idéal pour évoquer le meilleur de « Soi » possible, notre identité profonde. On le définit comme parfait par essence et contenant nos ressources nécessaires à l’accomplissement de notre vie. Il se situe à la jonction entre l’Ame et la Conscience. Notre Soi Idéal fait partie de nous et nous permet d’avancer et de progresser.

Utilisation à visée thérapeutique

L’hypnose et ses effets thérapeutiques ont été étudiés dès le XVIIIe siècle. On retient l’année 1841 comme date historique de la naissance de l’hypnose thérapeutique, uniquement verbale, grâce au chirurgien James Braid. Au fil des siècles, l’hypnose a toujours fasciné et donné lieu à des pratiques parfois peu ou prou déontologiques. De nos jours, nous avons le recul nécessaire pour déterminer dans quels contextes l’hypnose peut être efficace. En voici quelques exemples ci-dessous :

 

  • Au niveau physique : gestion de la douleur, troubles dermatologiques, allergies, amélioration des performances sportives…
  • Au niveau du comportement : addictions (tabac, alcool, jeux, sexe…), gestion du poids, phobies…
  • Au niveau émotionnel : gestion des émotions, du stress, des angoisses, deuils…
  • Au niveau du développement personnel : prendre confiance en soi, avoir une meilleure estime de soi, préparation à un événement important (examen, entretien d’embauche, permis de conduire, présentation devant un public…)

Comme nous l’avons décrit précédemment, en hypnose humaniste on cherche à éveiller le patient et à le faire agir « en conscience ».

Chaque personne est unique et est constituée de son « package informationnel » issus de la Conscience, de l’Inconscient, du Conscient et des différents objets informationnels réunis dans la Matrice.

Le thérapeute s’intéresse au fonctionnement et aux croyances de son patient au cours de l’anamnèse. Son objectif demeure de le guider tout le long de la séance, en le laissant acteur de ses changements.

L’induction en ouverture permet au patient de capter d’autres informations ou perceptions, imperceptibles dans un état de conscience ordinaire. Parmi elles, de nombreux symboles peuvent apparaître : ils sont considérés comme l’expression de l’Inconscient. En venant travailler avec tous ces éléments, le patient va finalement transformer ses objets informationnels dans la Matrice pour la restructurer avec de nouvelles informations qu’il aura lui-même choisi.

Tout cela peut avoir lieu grâce aux différentes techniques à disposition du thérapeute. Parmi elles, les thérapies symboliques contribuant à « rendre réel » l’esprit du patient. On travaille alors avec la réalité concrète et le monde subtil.

  • La thérapie symbolique simple (TSS) est une thérapie brève utilisée :

o Soit lorsque le patient n’a pas besoin d’une prise de conscience particulière pour résoudre sa problématique. On parle de problématiques mécaniques. Il n’y a pas de troubles liés à l’attachement : on travaille sur une base saine. La structure du patient reste inchangée.

 

o Soit à l’inverse, pour permettre au patient de prendre conscience de sa problématique, de lui-même et de ses différentes facettes qui le constituent. Avec la TSS, les changements se font au niveau de l’Inconscient et de la Matrice. La compréhension des symboles n’est pas nécessaire.

 

  • La thérapie symbolique avancée (TSA) est une psychothérapie :

o Utilisée pour permettre au patient de restructurer en profondeur ses schémas inconscients et fondamentaux qui font de lui ce qu’il est. Ici, le thérapeute s’appuie sur l’analyse des archétypes.

Dans la philosophie de l’hypnose humaniste, on envisage que chaque changement concret ou subtil chez une personne vient également changer le reste de l’Humanité. En effet, l’accompagnement humaniste est centrée sur la personne mais avec un sens large car il sous-tend le reste des Hommes via notamment les transformations infinies qui se jouent dans la Matrice : si un individu transforme son monde, l’Humanité se transforme avec lui.

En thérapie humaniste, l’objectif est d’amener chaque personne vers une meilleure version de lui-même, de le guider vers son Soi-Idéal et ainsi par ricochet d’améliorer la condition humaine.

« La rencontre de deux personnalités est comme le contact entre deux substances chimiques ; s’il se produit une réaction, les deux en sont transformés »

Carl Gustav Jung

Prendre soin de soi

La rentrée est arrivée et nous voilà tous à suivre un nouveau rythme, plus ou moins effréné entre les transports en commun, les réunions, l’organisation autour de la rentrée scolaire des enfants, les courses, tenir en ordre sa maison, reprendre une activité sportive ou créative…

Attention à ne pas vous épuiser au travail ou à vouloir atteindre des objectifs irréalistes et inatteignables !

Le risque est de s’oublier soi en se positionnant en arrière-plan.

MAIS QUE VEUT DIRE PRENDRE SOIN DE SOI ?

Et comment s’y prend-t-on ?

La notion du prendre soin est différente d’une personne à une autre. Certains ne semblent même pas savoir comment faire…

A entendre quelques-uns de mes patients, il s’agit d’une notion méconnue ou sous-estimée !

Pourtant, penser à soi et se donner du temps individuellement est nécessaire pour garantir un espace ressourçant et assouvir nos besoins essentiels. De plus, cela nous permet ensuite d’être plus ouvert aux autres ou de faire face à des situations complexes.

Prendre soin de soi c’est réussir à trouver un petit créneau dans sa journée (ou dans sa semaine) pour s’attribuer un moment de bien-être.

 

Pour trouver l’équilibre, je propose à mes patients de piocher dans une liste de 5 items régulièrement pour venir satisfaire chaque partie de lui-même et son environnement.

La TDL (Tout Doux Liste)

S’accorder un plaisir :

* 1 chose pour la maison

* 1 chose pour les projets

* 1 chose pour le travail

* 1 chose pour le corps

* 1 chose pour l’âme / la joie du cœur

Alors que nous vivons dans une société qui nous pousse à valoriser la productivité, à exister dans le « faire » plutôt que dans l’« être » : il est désormais urgent d’être plus à l’écoute de nos propres rythmes naturels et porter une pleine attention aux signaux envoyés par notre corps.

 

Ainsi, prendre soin de soi, c’est aussi reconnaître d’avoir besoin de ralentir, de se reposer, de se reconnecter à soi-même (envies, besoins, centres d’intérêts) et même de revoir ses priorités. Ne rien faire est également vivement recommandé ! Cela permet d’éclaircir l’esprit et facilite les prises de décisions ; améliore l’imaginaire et la créativité ; et apporte de nombreux bénéfices au niveau physiologique.

Voici quelques propositions pour vous guider...

  1. Allumer une bougie > allumez une bougie tout en y apportant une attention positive, un souhait. Contemplez la flamme qui scintille et remémorez-vous des moments joyeux…
  2. Se lover dans un plaid tout doux > laissez-vous envelopper dans la douce chaleur d’un plaid, rassurant, tout en lisant un bon livre ou devant une série ou un film. Profitez de l’instant.
  3. Ecrire ses réussites > prenez deux minutes dans votre journée pour rédiger vos plus belles réussites. Célébrez par écrit chaque petite victoire. Tirez le positif de votre journée et soyez fier de vous.
  4. Ecouter une playlist > écoutez la musique que vous aimez ou une playlist aléatoire pour vous donner du baume au cœur et vous inspirer.
  5. Se préparer une boisson chaude > offrez-vous un temps calme avant d’aller vous coucher avec une tisane ou un chocolat chaud. Faites-vous plaisir et profitez de ce temps-là qui contraste avec la petite pause-café du bureau souvent trop rapide et peu qualitative.
  6. Rester loin du téléphone et de tout autre écran à proximité > le soir, limitez au maximum votre exposition à la lumière bleue et aux contenus infinis auxquels nous nous retrouvons confrontés. Programmez votre alarme et laissez votre téléphone dans un coin avant de vous coucher. Chassez les pensées négatives qui pourraient vous perturber en repensant à un beau souvenir, en imaginant un paysage de carte postale, apaisant et aux parfums agréables. Respirez lentement et imaginez une légère brise vous accompagner. Commencez un nouveau livre et laissez-vous prendre dans les bras de Morphée !
  7. Mettre le corps en mouvement > sortez vous promenez pour prendre l’air et profitez de la lumière naturelle, faîtes du sport, prenez les escaliers plutôt que l’ascenseur, garez vous un peu plus loin de votre lieu de travail pour marcher quelques minutes avant et après votre journée.
  8. Retrouver la paix intérieure avec des techniques de pleine conscience > méditation, yoga, relaxation, respiration, un temps d’introspection, faîtes une place à la spiritualité…
  9. Entourez-vous de votre famille, de vos amis et des proches qui vous apportent joie, écoute et réconfort quand vous en avez besoin. N’hésitez-pas à les appeler, à proposer une visio !
  10. Offrez-vous une petite attention rien que pour vous > une gourmandise, un bouquet de fleur, un magazine ou un livre, un soin esthétique ou un massage, allez chez le coiffeur, programmez vos prochaines vacances…

Stress, anxiété et angoisse : Quand la peur prend le dessus…

Méli-mélo des mots et des maux

Dans la vie de tous les jours, on emploie facilement les termes de « stress », « peur », « anxiété » et « angoisse » pour définir des états de mal-être rencontrés dans le cadre du travail, d’expériences nouvelles, au contact d’autres personnes…

Pourtant, en psychologie, on réalise une distinction assez claire sur ces termes. 

PEUR - STRESS

La peur est une émotion liée à des affects et qui survient en cas de détresse. La notion de stress y est souvent associée car ce-dernier correspond à la réaction physiologique du corps lorsqu’un flot émotionnel apparaît et qu’une perte de contrôle sur la situation ou un sentiment de danger l’accompagne. Ces réactions sont tout à fait saines pour les individus car elles lui permettent de réagir, de se protéger et donc de trouver des solutions face à une problématique rencontrée.

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Bien que toutes ces notions soient proches et presque similaires, on les distingue par leurs mécanismes et leurs caractéristiques qui ne sont pas uniquement des composantes physiologiques.

ANXIETE

L’anxiété est décrite comme l’anticipation d’une menace future. C’est-à-dire qu’une inquiétude apparaît au sein de l’esprit d’un individu avant même qu’un événement alarmant ne se produise. Elle peut s’accompagner de réactions physiques comme des tensions au niveau des muscles ou encore générer un état d’hypervigilance. Généralement, l’anxiété s’estompe rapidement au fil du temps. Cependant, il arrive que l’anxiété prenne une place très importante dans la vie quotidienne et vienne nuire aux activités de la personne qui en souffre : sur le plan pathologique, on classe ces troubles sous le terme général de troubles anxieux (qui se décline en diverses sous-catégories). 

ANGOISSE

Quant à l’angoisse,  celle-ci se définit par un épisode de peur soudaine et intense. Elle présente des facteurs communs avec l’anxiété (notamment l’anticipation d’un danger ou ses conséquences) mais ce qui la caractérise principalement c’est l’association systématique de réactions physiques avec des sensations désagréables d’oppression ou de constriction. Il n’est pas rare que l’élément déclencheur ne soit pas connu par l’individu. Les sensations physiques ainsi que les pensées souvent catastrophiques génèrent un sentiment de perte de contrôle à la fois sur la situation mais également sur la gestion de soi, du mal-être ressenti. En moyenne, une crise dure plus ou moins 30 minutes. Cependant, certaines des plus intenses peuvent parfois durer jusqu’à 1 heure.

Après une ou plusieurs crises d’angoisse, il n’est pas rare que la personne déclare des symptômes anxieux. En effet, elle va craindre qu’un nouvel épisode se produise. Les crises d’angoisse (également appelées attaques de panique) n’étant pas prévisibles, peuvent générer un trouble d’anxiété généralisée (TAG) où les inquiétudes seront nombreuses, intenses et présentes dans la plupart des contextes de vie. Des symptômes d’agoraphobie peuvent aussi apparaître. 

Symptomatologie

L'anxiété 2.0

Aujourd’hui, avec l’effervescence des réseaux sociaux, des troubles anxieux peuvent apparaître à la suite des comparaisons que l’on peut faire à partir de ce que l’on voit sur ces réseaux et la manière dont on se perçoit. Cela peut nuire à notre image et rendre plus fragile notre estime de soi.

Il est donc important de toujours garder à l’esprit que ce qui est exposé sur les différents réseaux sociaux représente, d’une manière générale, ce qu’une personne souhaite montrer d’elle et il s’agit bien souvent des meilleurs côtés de sa vie. En effet, il nous est plus facile de dévoiler ce qu’on aime de soi ou de notre environnement plutôt que les facettes ou événements à connotation négative. La société et les réseaux sociaux nous pousse à valoriser une certaine image du bonheur et de la confiance en soi en niant les aspects qu’elle juge négatif.

L’importance donnée à un grand nombre « d’amis » ou de « likes » est une réponse à ce que nous donnons à voir aux autres. Cela à tendance à nous rassurer car d’une certaines manière, cela vient valider que nous avons de la valeur, que nous goûts sont partagés…Cette tendance à aller chercher une validation extérieure vient faire obstacle à notre propre jugement intérieur, celui qui élabore nos sentiments d’estime de soi et de confiance en soi. 

Que l’on utilise ou non les réseaux sociaux, il est primordial de réussir à trouver en son fort intérieur les valeurs & compétences qui nous caractérisent le mieux, d’y adhérer pleinement. De cette manière, les critiques pouvant être faites à notre égard n’ont plus autant d’influence sur nous et cela favorise un maintien de l’équilibre mental. 

Comment soulager ces états de mal-être intense ?

Je dis souvent à mes patients que lorsqu’un sentiment d’anxiété ou une angoisse survient, il est important qu’ils prennent un temps pour se recentrer sur l’instant présent, ici et maintenant. En effet, comme nous l’avons vu au cours de cet article, l’anxiété et l’angoisse sont des troubles qui engagent de l’anticipation sur l’avenir. L’inconnu d’une situation est ce qui génère la peur. Le cerveau est en mesure d’exploiter tout son imaginaire pour développer des scénarii plus ou moins probables et/ou catastrophiques. Et par effet boule de neige, l’intensité des crises en découle.

Revenir se connecter à soi, à l’instant présent, va permettre de calmer ces vagues incessantes de pensées préoccupantes et de les centraliser sur les bases solides de ce que la personne connaît de sa situation actuelle. 

Quand il y a une sensation de perte de contrôle que ce soit de ses pensées, de ses réactions physiologiques ou même de la situation, réaliser un « scan corporel » et de l’environnement dans lequel nous sommes permet de se retrouver et de s’ancrer véritablement. En faisant cela, une certaine reprise du contrôle vient se faire. Elle vient adoucir la crise et distraire notre esprit.

Pour soulager ces états de mal-être ou même les prévenir, les techniques de pleine conscience comme la méditation, la sophrologie ou autres techniques de relaxation, cohérence cardiaque et de respiration sont souvent désignées en premier lieu.

  • Le scan corporel permet à une personne d’entrer en relation avec son propre corps et son esprit au travers des divers ressentis éprouvés. Pour ce faire, il est proposé de venir balayer chaque partie du corps, en commençant du bout des pieds puis en remontant jusqu’au sommet du crâne. Il suffit simplement d’identifier, de prendre conscience de ce que la partie du corps observée ressent : une pesanteur plus ou moins légère, une certaine température, des sensations agréables ou non, l’environnement autour (le sol, le matelas, une couverture, l’air, un bijou ou une montre…).La reconnexion peut également se faire avec l’environnement en observant comment nous le percevons avec nos sens. Il est alors proposé de prendre un temps pour percevoir ce que nous voyons autour de nous, ce que nous entendons, ce que nous sentons avec notre nez, ce que nous goûtons dans notre bouche et enfin ce que nous ressentons au toucher, au contact de notre corps.
  • La pratique d’une activité physique régulière : l’activité physique permet le lien entre le corps et l’esprit en libérant de nombreuses hormones. Il est conseillé de réaliser au minimum 30 minutes d’activité plus ou moins intense par jour pour un bon équilibre de sa santé. Une promenade en extérieure est déjà très bénéfique. Si l’état de santé le permet, l’effort physique peut être plus intense. Le plus important est de mettre le corps en mouvement.
  • Les remèdes naturels à base de plantes pourront être conseillés par des pharmaciens ou des naturopathes, selon la situation et les besoins de la personne. En effet, certaines plantes sont reconnues pour leurs effets sédatifs comme par exemple la camomille vraie, le houblon, le kava, la citronnelle, la passiflore, la scutellaire, la valériane, le millepertuis, les fleurs de Bach…

Si les crises viennent perturber fréquemment les activités quotidiennes  ou quand celles-ci deviennent trop intenses et difficiles à gérer, il est recommandé d’aller consulter un professionnel de santé. Un médecin pourra prescrire un traitement médicamenteux adapté s’il le juge nécessaire. A cela peut venir se complémenter un suivi psychothérapeutique où le thérapeute utilisera ses outils pour apprendre à comprendre le fonctionnement du patient et de son trouble (comme par exemple les : thérapie cognitivo-comportementale (et émotionnelle), thérapie de pleine conscience, thérapie d’acceptation et d’engagement, hypnose, sophrologie…

Arrêter de fumer grâce à l’hypnose

Novembre - Le mois sans tabac

 Et s’il s’agissait du début d’une vie entière sans tabac ?

Se souvenir de la première cigarette pour se diriger à la dernière...

Le « mois sans tabac » est une action du gouvernement visant à encourager les fumeurs à débuter leur sevrage tabagique en novembre. Sensibiliser les fumeurs au cours d’un mois spécifique et dédié à l’arrêt du tabac permet d’influer une dynamique collective. L’effet de groupe impulse plus de motivation au changement : le fumeur se sent plus accompagné et soutenu car il sait que d’autres personnes s’engagent dans cette démarche.

Différentes actions sont mises en place comme les campagnes de prévention (affichages, mise en place de pôles extérieurs d’informations au sein des villes, mobilisation des professionnels de santé, etc.) et la médiatisation du mouvement.

Réflexion préalable !

  • Pourquoi fumez-vous ?

    Cette première question est vouée à vous faire réfléchir à la raison pour laquelle vous allumez votre cigarette chaque jour.

  • Quand avez-vous commencé à fumer et pourquoi ?
  • Depuis cette première cigarette, votre consommation a-t-elle changée ?
  • Dans quel contexte allumez-vous une cigarette ?
  • Est-ce un moment de plaisir ?
  • Fumez-vous seul ou en groupe ?

Que serait pour vous un mois sans tabac ?

Essayez de vous projeter dans un quotidien sans cigarette ! 

 

Quels changements pourriez-vous entrevoir sur les plans

physique, émotionnel, mental, social ?

Finalement, je vous laisse compléter cette phrase : « moi, sans tabac je … »

 

Après cette brève introduction,

quelles sont vos motivations pour mettre fin à l’engrenage du tabagisme ?

Habitude ou addiction ?

Comment savoir si vous fumez par habitude ou parce que vous êtes addict ?

Une habitude se définit comme « une manière d’agir acquise par la répétition ».

En d’autres termes, il s’agit d’un comportement que nous avons mis en place dans notre quotidien et que nous effectuons régulièrement. Au fil du temps, ce comportement devient de plus en plus « automatique ».

On distingue l’habitude de l’addiction car l’origine et le mécanisme des comportements est différente.

L’addiction est une DEPENDANCE à une substance ou une activité. Contrairement à l’habitude, il y a cette caractéristique de dépendance où la personne concernée ressent en elle un désir puissant voire compulsif de consommer une substance ou de pratiquer une activité.

Il est important de préciser que dans le cadre des addictions, les conséquences sont néfastes pour la santé de la personne affectée et qu’elles aboutissent régulièrement à un isolement social progressif.

On classe les addictions en deux catégories :

  • Les addictions aux substances psychoactives (ex : tabac, alcool, cannabis, opiacés, cocaïne, certains médicaments, etc.)
  • Les addictions comportementales ou dites sans substance (ex : les addictions au jeux de hasard et d’argent, aux jeux vidéo, au sexe, à l’exercice physique, aux achats compulsifs, la cyberdépendance, etc.)

⚠ Avec une habitude, on garde le contrôle...

Avec une addiction, c’est la substance qui nous contrôle ⚠

Souvent, la première cigarette est fumée au cours de l’adolescence.

Aujourd’hui, l’âge moyen de la première cigarette tourne autour de 14-15 ans.

Or, plus on commence tôt, plus le risque de dépendance est fort…

Dans la cigarette, c’est la nicotine qui rend accro.

La nicotine afflue rapidement dans la circulation sanguine et se propage jusqu’au cerveau. Elle provoque une libération de dopamine (neurotransmetteur qu’on appelle aussi « hormone du bonheur » parce qu’elle est libérée en cas de « plaisir immédiat ») responsable de l’effet de bien-être mais aussi de l’effet addictif. Le cerveau du fumeur recherche au fil du temps de plus en plus cette sensation que procure la nicotine mais pour s’en accommoder, le fumeur doit alors consommer de plus en plus de tabac.

Lorsque vous arrêtez de fumer, la nicotine disparaît très vite de votre organisme, sans causer aucune souffrance. Chaque cigarette donne l’envie de fumer la suivante, afin de remplir le vide provoqué par la baisse du taux de nicotine. Finalement, avec le tabagisme, l’addiction est de 1% d’ordre physique et à 99% d’ordre mental.

Le tabac ne comble pas un vide, il le crée !

Etes-vous dépendant à la nicotine ?

Je vous propose de répondre au questionnaire Fagerström : Test de dépendance à la nicotine

Voici quelques signes supplémentaires qui peuvent vous guider :

  • Si vous vous sentez anxieux, grognon ou encore irritable lorsque vous arrêtez de fumer
  • Si vous avez du mal ou que vous n’arrivez pas à contrôler le moment/l’endroit où vous fumez, ou encore la fréquence de votre consommation de tabac
  • Si vous avez à l’esprit la consommation du tabac et/ou l’envie d’une cigarette plusieurs fois par jour

Si ces affirmations vous correspondent, alors oui… vous êtes probablement addict.

Ce n’est plus vous qui contrôlez la cigarette mais la cigarette qui vous contrôle.

L’arrêt de la cigarette : une question de volonté ?

Au départ, votre consommation se basait peut-être sur une habitude de vie où la cigarette venait s’inclure dans un cadre festif, d’intégration sociale ou peut-être encore pour se substituer à autre chose.

Les premières expériences de la cigarette ne sont pas toujours aussi joyeuses qu’on le pense : écœurement, maux de tête, toux, nausées…C’est la raison pour laquelle on ne consomme au début qu’occasionnellement, sans penser aux risques pour sa santé et en ayant la certitude que l’on peut se passer de la cigarette quand on le souhaite.

 

Il est facile de trouver des raisons pour arrêter de fumer : le budget qui « part en fumée », une dégradation de la santé (essoufflement, toux, perte du goût et de l’odorat, coloration des dents et assombrissement de la peau…), en raison d’une grossesse ou pour ses enfants, le dérangement des non-fumeurs, etc…

 

Malheureusement, comme nous l’avons vu précédemment, le tabagisme est considéré comme un conduite addictive à la fois physique et psychique qui se traduit par l’envie irrépressible de fumer de manière récurrente, à intervalles plus ou moins rapprochés. Il arrive donc un jour où le contrôle que vous aviez sur votre consommation devient nul et chaque tentative d’arrêt se solde d’échec sur échec.  Le cercle vicieux de l’addiction induit alors culpabilité, sentiment d’échec, une liberté d’action compromise…

L’hypnose, une solution rapide et efficace ?

L’hypnose est une thérapie brève et efficace (pour en savoir plus sur l’hypnose thérapeutique cf. La pratique de l’hypnose)

Il est tout à fait possible d’arrêter de fumer grâce à l’hypnose et, bien souvent, une à deux séances suffisent.  La qualité de l’alliance thérapeutique (c’est-à-dire la bonne relation entre le thérapeute et son patient) est primordiale afin d’instaurer un climat de confiance, de sécurité, et ainsi permettre au patient de se confier plus aisément sur ses motivations, ses peurs, ses objectifs etc.

Au début de la séance, le thérapeute prend le temps de connaître son patient afin de mettre en lumière les différentes raisons qui l’amène à consulter. Il s’agit d’un travail collaboratif où le thérapeute et son patient identifient ensemble les liens qui mènent à la dépendance (croyances, rituels, gestes, substance, contexte environnemental, envies irrépressibles, etc.). Il est aussi important de comprendre le contexte de vie du patient et notamment ses relations interpersonnelles (familiales, professionnelles, amicales, etc.). Le thérapeute s’intéresse aux antécédents et cherche à savoir s’il s’agit d’une première tentative de sevrage ou non. Si ce n’est pas la première fois, il doit analyser ce qui a fait défaut antérieurement.

Tout ceci permet au thérapeute de cerner les raisons qui ont poussé le patient à fumer et celles qui l’amènent désormais à consulter. De cette manière, il pourra personnaliser au maximum l’accompagnement et aboutir aux meilleurs bénéfices possibles et que ceux-ci soient pérennes.

Comment l’hypnose peut vous aider à arrêter de fumer ?

Après un recueil de données complet, le thérapeute va pouvoir utiliser des techniques adaptées pour agir au niveau comportemental (ex : le geste d’allumer la cigarette, l’association cigarette-café ou soirée = cigarette…et créer de nouveaux comportements plus sains pour le corps et l’esprit) ; au niveau émotionnel (ex : accompagner la gestion du stress ou d’un mal-être) et parfois même identitaire (ex : quand la personne a commencé à fumer à l’adolescence pour s’intégrer à un groupe)

En hypnose Ericksonienne, le thérapeute transmet à travers des métaphores (explicites ou implicites) des suggestions pour arrêter de fumer. Le patient (ou plutôt son inconscient !) se saisira de celles qui seront les plus pertinentes et mobilisatrices pour lui afin d’atteindre son objectif.

C'est le moment pour vous arrêter de fumer !

Je reste à votre écoute pour répondre à vos questions et vous accompagner dans votre démarche. 

La pratique de l’hypnose

On définit l’hypnose comme un état (ou un processus) modifié de conscience (EMC) produit par une induction directe, indirecte ou contextuelle, ressemblant parfois au sommeil mais physiologiquement distinct. Il est caractérisé par une élévation de la suggestibilité.

C’est un état naturel que l’on peut vivre tous les jours : par exemple, lorsque l’on rêve éveillé, qu’on regarde un bon film ou qu’on lit un livre. Cela arrive aussi lorsqu’on perd temporairement la notion du temps au volant d’une voiture ou tout simplement lorsqu’on est dans la lune.

Hypnose de spectacle VS Hypnose thérapeutique

Distinctions

L'hypnose de spectacle

Avec l’hypnose de spectacle, l’objectif est de choisir des personnes très réceptives à l’hypnose et à la technique de l’hypnotiseur, c’est-à-dire des personnes de préférence émotives et que l’hypnose va facilement désinhiber. Ici, le but est de « faire le show », d’impressionner un public.

Pour ce faire, l’hypnotiseur utilise diverses techniques pouvant mêler des techniques propres à l’hypnose et des techniques d’illusionnisme.

Dans le cadre du spectacle, les hypnotiseurs n’expliquent par leurs procédés et ne cherchent pas en priorité le bien-être des personnes avec lesquelles ils travaillent : il faut avant tout amuser la galerie !

Ainsi, dans ce contexte, il n’existe pas de cadre éthique et cela peut parfois amener à des dérives dommageables.

L'hypnose thérapeutique

L’hypnose thérapeutique peut être exercée selon divers courants théoriques : classique ou directe, humaniste, Ericksonienne, conversationnelle, l’auto-hypnose,…

 

Ces différents types d’hypnose sont utilisés à des fins thérapeutiques c’est-à-dire qu’elles visent à apaiser des maux, des troubles, des symptômes chez une personne. Il s’agit de thérapies brèves et douces, qui s’adaptent au vécu et ressentis émotionnels de la personne qui consulte. Le thérapeute veille avec bienveillance sur la personne qu’il accompagne en tenant en compte de son consentement.

 

Le travail du thérapeute est d’amener progressivement son patient dans une « transe hypnotique » (EMC) pour que le Conscient & l’Inconscient collaborent ensemble. Ceci va permettre de déclencher les changements utiles à la résolution du problème évoqué antérieurement.

En effet, l’inconscient est la « source de nos ressources ». Il est là pour nous protéger et faire ce qu’il y a de mieux pour nous. Chaque personne a en elle les ressources, la capacité de soulager ses propres souffrances (du corps et de l’esprit) et de résoudre ses soucis d’une manière qui n’est pas nécessairement comprise au niveau cognitif.

 

L’hypnose a des effets sur quatre niveaux :

  • Au niveau physique : gestion de la douleur, troubles dermatologiques, allergies, améliorer des performances sportives…
  • Au niveau du comportement : addictions (tabac, alcool, jeux, sexe…), gestion du poids, phobies…
  • Au niveau émotionnel : gestion des émotions, du stress, des angoisses
  • Au niveau du développement personnel : prendre confiance en soi, avoir une meilleure estime de soi, préparation à un événement important (examen, entretien d’embauche, permis de conduire, présentation devant un public…)

Les séances d’hypnose à visée thérapeutique ne sont pas magiques !

 

Les techniques utilisées ciblent des comportements ou des souvenirs que la personne va percevoir différemment après les séances. L’implication du patient dans sa démarche de changement a un impact non négligeable sur les résultats. En effet, ce n’est pas à l’issue d’une séance qu’il constatera des changements positifs. Bien que parfois rapides, ils se font au fil du temps, consciemment ou sans que l’on s’en rende compte ! Ce qui aura été évoqué et travaillé en séance sera des graines pour développer le meilleur de lui-même et aboutir à ses objectifs.

De nos jours, l’hypnose est une thérapie appréciée pour son approche douce, rapide et efficace.

Consulter un psychologue

Quand se tourner vers un thérapeute spécialisé en santé mentale ?

Faire le premier pas pour prendre rendez-vous n’est pas chose aisée.

L’image de la profession de psychologue est parfois erronée et lourde de préjugés. En effet, avec tous les « psy » (psychiatre, psychothérapeute, psychologue, psychopraticien, etc…) on peut vite s’y perdre. 

 

Cependant, c’est en faisant un premier pas vers l’un de ces spécialistes que vous vous donnerez la possibilité de tendre vers un avenir meilleur. En effet, vous n’êtes pas arrivé(e) sur mon site par hasard ! Vous cherchez sans doute des solutions à des questionnements, à vos doutes, à vos difficultés…

 

Les motifs de consultations les plus courants chez les psychologues abordent généralement les difficultés liées à la gestion des émotions et du stress, à un mal-être (occasionnel ou chronique), le besoin de soutien dans le cadre de problèmes relationnels, pour accompagner une période de deuil ou de maladie, surmonter un traumatisme…

 

Il arrive également que les personnes consultent afin d’obtenir une analyse plus objective de leur situation et dans l’optique de mieux la comprendre ou de se libérer de blocages. L’accompagnement s’effectue alors sur un plan plutôt orienté vers du développement personnel que du soin thérapeutique.

 

Quel que soit le motif de consultation : votre demande sera écoutée, entendue et prise en compte par le professionnel. Ensemble, vous élaborerez un plan adapté à vos besoins. Si le professionnel considère qu’il n’est pas le mieux placé pour vous aider, il vous orientera vers un autre spécialiste.

N’oubliez pas !

 

  • Il n’y pas d’âge, de genre, de classe sociale requis ou n’importe quel critère que ce soit, nécessaire pour consulter un psychologue. Tout le monde peut consulter un(e) psychologue s’il en ressent le besoin et qu’il y consent.
  • Le psychologue est tenu par le secret professionnel et le code de déontologie de la profession.
  • Le psychologue se doit lui aussi d’avoir un suivi psychologique personnel ainsi qu’une supervision régulière afin de pouvoir vous accompagner au mieux !
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Comment le choisir ?

Trouver un thérapeute qui nous correspond n’est pas simple non plus. Pourtant, il est important d’être en phase avec lui afin d’effectuer un travail pertinent sur soi.

 

Etre accompagné(e) par un professionnel qui nous convient, c’est à la fois pouvoir ressentir le lien de confiance permettant de nous exprimer sans crainte d’être jugé(e) ou incompris(e) et recevoir en retour l’aide du thérapeute qui sait trouver les mots et les conseils pour guider notre cheminement.

 

Il faut parfois rencontrer divers professionnels avant de trouver le bon.

 

  • En premier lieu, soyez curieux en visitant leur site internet et les avis laissés par les patients. Ainsi, vous ressentirez déjà si le professionnel et son approche thérapeutique pourront vous correspondre ou non.
  • N’hésitez pas à les contacter directement par téléphone (ou par mail) pour leur poser vos questions, connaître leur fonctionnement de travail, s’ils ont une orientation particulière, etc…
  • Le « feeling » du premier contact est souvent un bon indicateur de la future alliance thérapeutique.
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Distinguer les différents « psy »

Les professionnels RECONNUS par l'Etat

Les professionnels NON RECONNUS par l'Etat

Les psychologues
Spécialistes du fonctionnement humain : analyse & tests/bilans

Professionnels de la santé mentale ayant un titre protégé par l’état. Ils ont obtenu au minimum une Licence de psychologie puis un Master 2 mention psychologie.

De par leurs formations (théorique et pratique) mais aussi leurs caractéristiques individuelles (personnalité, sensibilité, centres d’intérêt etc.) chaque psychologue propose un accompagnement unique. Il existe différents types de psychologues et donc différents objectifs de travail.

Le psychologue dit « clinicien » est celui qui vous accueille lorsque vous ressentez une souffrance psychologique importante ou bien lorsque vous avez besoin d’être guidé(e) personnellement suite à des questionnements. Pour ce faire, il peut vous proposer des thérapies adaptées à vos besoins et à l’aide de ses outils (ex : TCC, hypnose, EMDR, relaxation, systémie, etc.).

Les psychothérapeutes
Spécialistes des psychothérapies : outils divers

Professionnels de la santé mentale ayant un titre protégé et réglementé par l’état (depuis 2010). Les psychologues, psychiatres, médecins peuvent obtenir ce titre. Ils doivent avoir obtenu au minimum une formation théorique de 400 heures et une ou plusieurs expériences de stage(s) de 5 mois. Comme le titre l’indique, les psychothérapeutes proposent des thérapies adaptées à vos besoins et à l’aide de leurs outils (ex : TCC, hypnose, EMDR, relaxation, systémie, etc.).

Les psychiatres
Spécialistes des pathologies : diagnostics & prescriptions médicamenteuses

Professionnels de la santé mentale ayant un titre protégé par l’état. Ils ont obtenu au minimum un diplôme de l’université de médecine niveau Bac+10. Ainsi, les psychiatres sont des médecins spécialistes de la santé mentale et sont habilités à diagnostiquer & prescrire des médicaments.

Les psychanalystes

Professionnels ayant un titre NON protégé par l’état. Tout le monde peut se revendiquer psychanalyste car la formation n’est pas obligatoire. Veillez à toujours vérifier les formations du professionnel que vous souhaitez rencontrer. En effet, certains sont psychanalystes et en même temps psychiatres ou psychologues. De cette manière, leur formation apparaît « plus crédible ». Les psychanalystes proposent de longues thérapies où le principal objectif est l’analyse de votre fonctionnement psychique, par vous-même (introspection) : sur les plans conscients et inconscients.

Les psychopraticiens (et autres "psycho-trucs", coachs, etc.)

Professionnels ayant un titre NON protégé par l’état. Tout le monde peut se revendiquer psychopraticien car aucune formation n’est obligatoire ni encadrée. Les psychopraticiens proposent des entretiens à visée psychothérapeutique mais sans garantie de compétences sérieuses, certifiées et reconnues par l’état. Veillez à toujours vérifier les formations du professionnel que vous souhaitez rencontrer. En effet, certains ont bien les titres reconnus par l’Etat comme les psychiatres, les psychologues et les psychothérapeutes. De cette manière, leur formation apparaît « plus crédible ».

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